En typographie, le corps est la taille d'une fonte de caractères, mesurée en points typographiques : un texte en corps 10 est un texte composé dans une police dont le corps est de dix points. En typographie traditionnelle, le corps est la hauteur de la pièce métallique sur laquelle apparaît en relief la forme du glyphe représentant le caractère imprimé. C’est donc l’addition de la hauteur d’x, des ascendantes, des descendantes (autrement dit la hauteur maximale occupée par le dessin de tous les caractères, y compris avec signes diacritiques), à laquelle s’ajoutent les talus de tête et de pied. En informatique, le caractère métallique n’existe plus et c’est la hauteur du caractère seule qui est prise en compte. Le corps est identique quelles que soient la fonte et la lettre représentée. La hauteur d’œil, c'est-à-dire la hauteur du glyphe lui-même, est une fraction plus ou moins importante du corps selon la police et le caractère, de même que la hauteur d’x qui indique la hauteur des bas de casse sans ascendantes ni descendantes. Historiquement, les fontes étaient classées par tailles avec des dénominations conventionnelles, mais pas de mesures fixées : ainsi deux fontes différentes portant la même appellation n’avaient-elles pas nécessairement la même hauteur de corps. C’est au XVIIe siècle qu’on commence à percevoir la nécessité d’une uniformisation des unités, d’où la création du point typographique qui connaît diverses variantes jusqu’à l’adoption du point Didot. Le crénage ou réglage de l'approche (kerning en anglais), est l'ajustement de l'espace entre les lettres d'une police de caractères à chasse variable. Dans une police bien crénée, l'espace optique entre deux lettres est identique, quelle que soit la paire de lettres considérée. Dans une fonte de caractère créée dans les règles de l'art, le crénage est fait manuellement par le fondeur pour toutes les paires de caractères une à une. Dans le cas contraire, les logiciels de gestion de fonte peuvent le faire automatiquement, mais cela donne un moins bon résultat. Les paires de caractères doivent être testées et réglées dans les deux combinaisons possibles (par exemple, « ab » et « ba »), l'espace à droite et à gauche de chaque caractère étant souvent différente en fonction de sa forme. Enfin, certaines lettres peuvent se toucher comme les doubles t, double f ou fi (tt, ff, fi) : ce sont les ligatures esthétiques. Dans le domaine de la fonderie typographique, le crénage est le débord d'une partie imprimable du caractère (l'œil) de son support (le corps). Ce peut être le débord de l'accent d'une capitale vers le haut ou d'une proéminence latérale (typiquement, la boucle du « f » ou du « j ») sur un caractère voisin sur lequel il s'encastre. Le crénage vient s’appuyer sur le talus du caractère voisin (talus de pied du caractère supérieur pour un accent, par exemple, s’il n’y a pas d’interligne). Cela peut conduire à des conflits et des cassures lors de combinaison avec des lettres hautes (ff, fi, fl, ffi, ffl) d'où la création de caractères spécifiques appelés ligatures, combinant ces lettres fondues d'un seul bloc. Les lettres crénées étaient difficiles à fabriquer, donc chères, et fragiles : le crénage pouvait se casser ou se déformer lors du serrage de la composition. Cela explique en partie la réticence de beaucoup d’imprimeurs à utiliser des capitales accentuées. La chasse, ou avance, est, en typographie, la largeur du glyphe (dessin) d’un caractère, augmentée de ses approches (les petites espaces qui le séparent du caractère précédent et du caractère suivant). Les variantes les plus courantes de chasse sont condensé (étroite), régulier (intermédiaire), étendu(large). En plus de ces valeurs, on trouve aussi la chasse fixe, ou monochasse, ou police non proportionnelle. Cette dernière est identique à la pratique du stoïchédon et est d’usage très courant en informatique. Consolas est un exemple de police à chasse fixe. Un caractère étendu ne résulte pas d’une modification d’échelle d’un caractère régulier, mais est bien un caractère à part entière, conçu comme tel. Pour des raisons pratiques, des modifications d’échelle peuvent néanmoins avoir lieu grâce aux logiciels de PAO, mais il convient d’utiliser cette possibilité dans des proportions raisonnables (quelques pourcents). Lors de la conception d’une police, des paramètres importants peuvent contraindre la chasse. Par exemple, dans le cas d’un caractère destiné à la presse quotidienne, il faut pouvoir placer un certain nombre de signes par unité de longueur, ce qui impose une chasse maximale, plutôt étroite. Pour un caractère destiné à des affiches publicitaires, une chasse plutôt large sera plus appropriée, etc. La chasse est un paramètre indépendant de la graisse, cette dernière jouant uniquement sur l’épaisseur du trait. Ces deux paramètres peuvent d’ailleurs être ajustés pour obtenir différentes fontes de caractères(ensemble des glyphes, d’une police de caractères, de même style, de même corps et de même graisse) : En typographie, le corps est la taille d'une fonte de caractères, mesurée en points typographiques : un texte en corps 10 est un texte composé dans une police dont le corps est de dix points. En typographie traditionnelle, le corps est la hauteur de la pièce métallique sur laquelle apparaît en relief la forme du glyphe représentant le caractère imprimé. C’est donc l’addition de la hauteur d’x, des ascendantes, des descendantes (autrement dit la hauteur maximale occupée par le dessin de tous les caractères, y compris avec signes diacritiques), à laquelle s’ajoutent les talus de tête et de pied. En informatique, le caractère métallique n’existe plus et c’est la hauteur du caractère seule qui est prise en compte. Le corps est identique quelles que soient la fonte et la lettre représentée. La hauteur d’œil, c'est-à-dire la hauteur du glyphe lui-même, est une fraction plus ou moins importante du corps selon la police et le caractère, de même que la hauteur d’x qui indique la hauteur des bas de casse sans ascendantes ni descendantes. Historiquement, les fontes étaient classées par tailles avec des dénominations conventionnelles, mais pas de mesures fixées : ainsi deux fontes différentes portant la même appellation n’avaient-elles pas nécessairement la même hauteur de corps. C’est au XVIIe siècle qu’on commence à percevoir la nécessité d’une uniformisation des unités, d’où la création du point typographique qui connaît diverses variantes jusqu’à l’adoption du point Didot. Le crénage ou réglage de l'approche (kerning en anglais), est l'ajustement de l'espace entre les lettres d'une police de caractères à chasse variable. Dans une police bien crénée, l'espace optique entre deux lettres est identique, quelle que soit la paire de lettres considérée. Dans une fonte de caractère créée dans les règles de l'art, le crénage est fait manuellement par le fondeur pour toutes les paires de caractères une à une. Dans le cas contraire, les logiciels de gestion de fonte peuvent le faire automatiquement, mais cela donne un moins bon résultat. Les paires de caractères doivent être testées et réglées dans les deux combinaisons possibles (par exemple, « ab » et « ba »), l'espace à droite et à gauche de chaque caractère étant souvent différente en fonction de sa forme. Enfin, certaines lettres peuvent se toucher comme les doubles t, double f ou fi (tt, ff, fi) : ce sont les ligatures esthétiques. Dans le domaine de la fonderie typographique, le crénage est le débord d'une partie imprimable du caractère (l'œil) de son support (le corps). Ce peut être le débord de l'accent d'une capitale vers le haut ou d'une proéminence latérale (typiquement, la boucle du « f » ou du « j ») sur un caractère voisin sur lequel il s'encastre. Le crénage vient s’appuyer sur le talus du caractère voisin (talus de pied du caractère supérieur pour un accent, par exemple, s’il n’y a pas d’interligne). Cela peut conduire à des conflits et des cassures lors de combinaison avec des lettres hautes (ff, fi, fl, ffi, ffl) d'où la création de caractères spécifiques appelés ligatures, combinant ces lettres fondues d'un seul bloc. Les lettres crénées étaient difficiles à fabriquer, donc chères, et fragiles : le crénage pouvait se casser ou se déformer lors du serrage de la composition. Cela explique en partie la réticence de beaucoup d’imprimeurs à utiliser des capitales accentuées. La chasse, ou avance, est, en typographie, la largeur du glyphe (dessin) d’un caractère, augmentée de ses approches (les petites espaces qui le séparent du caractère précédent et du caractère suivant). Les variantes les plus courantes de chasse sont condensé (étroite), régulier (intermédiaire), étendu(large). En plus de ces valeurs, on trouve aussi la chasse fixe, ou monochasse, ou police non proportionnelle. Cette dernière est identique à la pratique du stoïchédon et est d’usage très courant en informatique. Consolas est un exemple de police à chasse fixe. Un caractère étendu ne résulte pas d’une modification d’échelle d’un caractère régulier, mais est bien un caractère à part entière, conçu comme tel. Pour des raisons pratiques, des modifications d’échelle peuvent néanmoins avoir lieu grâce aux logiciels de PAO, mais il convient d’utiliser cette possibilité dans des proportions raisonnables (quelques pourcents). Lors de la conception d’une police, des paramètres importants peuvent contraindre la chasse. Par exemple, dans le cas d’un caractère destiné à la presse quotidienne, il faut pouvoir placer un certain nombre de signes par unité de longueur, ce qui impose une chasse maximale, plutôt étroite. Pour un caractère destiné à des affiches publicitaires, une chasse plutôt large sera plus appropriée, etc. La chasse est un paramètre indépendant de la graisse, cette dernière jouant uniquement sur l’épaisseur du trait. Ces deux paramètres peuvent d’ailleurs être ajustés pour obtenir différentes fontes de caractères(ensemble des glyphes, d’une police de caractères, de même style, de même corps et de même graisse) : En typographie, le corps est la taille d'une fonte de caractères, mesurée en points typographiques : un texte en corps 10 est un texte composé dans une police dont le corps est de dix points. En typographie traditionnelle, le corps est la hauteur de la pièce métallique sur laquelle apparaît en relief la forme du glyphe représentant le caractère imprimé. C’est donc l’addition de la hauteur d’x, des ascendantes, des descendantes (autrement dit la hauteur maximale occupée par le dessin de tous les caractères, y compris avec signes diacritiques), à laquelle s’ajoutent les talus de tête et de pied. En informatique, le caractère métallique n’existe plus et c’est la hauteur du caractère seule qui est prise en compte. Le corps est identique quelles que soient la fonte et la lettre représentée. La hauteur d’œil, c'est-à-dire la hauteur du glyphe lui-même, est une fraction plus ou moins importante du corps selon la police et le caractère, de même que la hauteur d’x qui indique la hauteur des bas de casse sans ascendantes ni descendantes. Historiquement, les fontes étaient classées par tailles avec des dénominations conventionnelles, mais pas de mesures fixées : ainsi deux fontes différentes portant la même appellation n’avaient-elles pas nécessairement la même hauteur de corps. C’est au XVIIe siècle qu’on commence à percevoir la nécessité d’une uniformisation des unités, d’où la création du point typographique qui connaît diverses variantes jusqu’à l’adoption du point Didot. Le crénage ou réglage de l'approche (kerning en anglais), est l'ajustement de l'espace entre les lettres d'une police de caractères à chasse variable. Dans une police bien crénée, l'espace optique entre deux lettres est identique, quelle que soit la paire de lettres considérée. Dans une fonte de caractère créée dans les règles de l'art, le crénage est fait manuellement par le fondeur pour toutes les paires de caractères une à une. Dans le cas contraire, les logiciels de gestion de fonte peuvent le faire automatiquement, mais cela donne un moins bon résultat. Les paires de caractères doivent être testées et réglées dans les deux combinaisons possibles (par exemple, « ab » et « ba »), l'espace à droite et à gauche de chaque caractère étant souvent différente en fonction de sa forme. Enfin, certaines lettres peuvent se toucher comme les doubles t, double f ou fi (tt, ff, fi) : ce sont les ligatures esthétiques. Dans le domaine de la fonderie typographique, le crénage est le débord d'une partie imprimable du caractère (l'œil) de son support (le corps). Ce peut être le débord de l'accent d'une capitale vers le haut ou d'une proéminence latérale (typiquement, la boucle du « f » ou du « j ») sur un caractère voisin sur lequel il s'encastre. Le crénage vient s’appuyer sur le talus du caractère voisin (talus de pied du caractère supérieur pour un accent, par exemple, s’il n’y a pas d’interligne). Cela peut conduire à des conflits et des cassures lors de combinaison avec des lettres hautes (ff, fi, fl, ffi, ffl) d'où la création de caractères spécifiques appelés ligatures, combinant ces lettres fondues d'un seul bloc. Les lettres crénées étaient difficiles à fabriquer, donc chères, et fragiles : le crénage pouvait se casser ou se déformer lors du serrage de la composition. Cela explique en partie la réticence de beaucoup d’imprimeurs à utiliser des capitales accentuées. La chasse, ou avance, est, en typographie, la largeur du glyphe (dessin) d’un caractère, augmentée de ses approches (les petites espaces qui le séparent du caractère précédent et du caractère suivant). Les variantes les plus courantes de chasse sont condensé (étroite), régulier (intermédiaire), étendu(large). En plus de ces valeurs, on trouve aussi la chasse fixe, ou monochasse, ou police non proportionnelle. Cette dernière est identique à la pratique du stoïchédon et est d’usage très courant en informatique. Consolas est un exemple de police à chasse fixe. Un caractère étendu ne résulte pas d’une modification d’échelle d’un caractère régulier, mais est bien un caractère à part entière, conçu comme tel. Pour des raisons pratiques, des modifications d’échelle peuvent néanmoins avoir lieu grâce aux logiciels de PAO, mais il convient d’utiliser cette possibilité dans des proportions raisonnables (quelques pourcents). Lors de la conception d’une police, des paramètres importants peuvent contraindre la chasse. Par exemple, dans le cas d’un caractère destiné à la presse quotidienne, il faut pouvoir placer un certain nombre de signes par unité de longueur, ce qui impose une chasse maximale, plutôt étroite. Pour un caractère destiné à des affiches publicitaires, une chasse plutôt large sera plus appropriée, etc. La chasse est un paramètre indépendant de la graisse, cette dernière jouant uniquement sur l’épaisseur du trait. Ces deux paramètres peuvent d’ailleurs être ajustés pour obtenir différentes fontes de caractères(ensemble des glyphes, d’une police de caractères, de même style, de même corps et de même graisse) : En typographie, le corps est la taille d'une fonte de caractères, mesurée en points typographiques : un texte en corps 10 est un texte composé dans une police dont le corps est de dix points. En typographie traditionnelle, le corps est la hauteur de la pièce métallique sur laquelle apparaît en relief la forme du glyphe représentant le caractère imprimé. C’est donc l’addition de la hauteur d’x, des ascendantes, des descendantes (autrement dit la hauteur maximale occupée par le dessin de tous les caractères, y compris avec signes diacritiques), à laquelle s’ajoutent les talus de tête et de pied. En informatique, le caractère métallique n’existe plus et c’est la hauteur du caractère seule qui est prise en compte. Le corps est identique quelles que soient la fonte et la lettre représentée. La hauteur d’œil, c'est-à-dire la hauteur du glyphe lui-même, est une fraction plus ou moins importante du corps selon la police et le caractère, de même que la hauteur d’x qui indique la hauteur des bas de casse sans ascendantes ni descendantes. Historiquement, les fontes étaient classées par tailles avec des dénominations conventionnelles, mais pas de mesures fixées : ainsi deux fontes différentes portant la même appellation n’avaient-elles pas nécessairement la même hauteur de corps. C’est au XVIIe siècle qu’on commence à percevoir la nécessité d’une uniformisation des unités, d’où la création du point typographique qui connaît diverses variantes jusqu’à l’adoption du point Didot. Le crénage ou réglage de l'approche (kerning en anglais), est l'ajustement de l'espace entre les lettres d'une police de caractères à chasse variable. Dans une police bien crénée, l'espace optique entre deux lettres est identique, quelle que soit la paire de lettres considérée. Dans une fonte de caractère créée dans les règles de l'art, le crénage est fait manuellement par le fondeur pour toutes les paires de caractères une à une. Dans le cas contraire, les logiciels de gestion de fonte peuvent le faire automatiquement, mais cela donne un moins bon résultat. Les paires de caractères doivent être testées et réglées dans les deux combinaisons possibles (par exemple, « ab » et « ba »), l'espace à droite et à gauche de chaque caractère étant souvent différente en fonction de sa forme. Enfin, certaines lettres peuvent se toucher comme les doubles t, double f ou fi (tt, ff, fi) : ce sont les ligatures esthétiques. Dans le domaine de la fonderie typographique, le crénage est le débord d'une partie imprimable du caractère (l'œil) de son support (le corps). Ce peut être le débord de l'accent d'une capitale vers le haut ou d'une proéminence latérale (typiquement, la boucle du « f » ou du « j ») sur un caractère voisin sur lequel il s'encastre. Le crénage vient s’appuyer sur le talus du caractère voisin (talus de pied du caractère supérieur pour un accent, par exemple, s’il n’y a pas d’interligne). Cela peut conduire à des conflits et des cassures lors de combinaison avec des lettres hautes (ff, fi, fl, ffi, ffl) d'où la création de caractères spécifiques appelés ligatures, combinant ces lettres fondues d'un seul bloc. Les lettres crénées étaient difficiles à fabriquer, donc chères, et fragiles : le crénage pouvait se casser ou se déformer lors du serrage de la composition. Cela explique en partie la réticence de beaucoup d’imprimeurs à utiliser des capitales accentuées. La chasse, ou avance, est, en typographie, la largeur du glyphe (dessin) d’un caractère, augmentée de ses approches (les petites espaces qui le séparent du caractère précédent et du caractère suivant). Les variantes les plus courantes de chasse sont condensé (étroite), régulier (intermédiaire), étendu(large). En plus de ces valeurs, on trouve aussi la chasse fixe, ou monochasse, ou police non proportionnelle. Cette dernière est identique à la pratique du stoïchédon et est d’usage très courant en informatique. Consolas est un exemple de police à chasse fixe. Un caractère étendu ne résulte pas d’une modification d’échelle d’un caractère régulier, mais est bien un caractère à part entière, conçu comme tel. Pour des raisons pratiques, des modifications d’échelle peuvent néanmoins avoir lieu grâce aux logiciels de PAO, mais il convient d’utiliser cette possibilité dans des proportions raisonnables (quelques pourcents). Lors de la conception d’une police, des paramètres importants peuvent contraindre la chasse. Par exemple, dans le cas d’un caractère destiné à la presse quotidienne, il faut pouvoir placer un certain nombre de signes par unité de longueur, ce qui impose une chasse maximale, plutôt étroite. Pour un caractère destiné à des affiches publicitaires, une chasse plutôt large sera plus appropriée, etc. La chasse est un paramètre indépendant de la graisse, cette dernière jouant uniquement sur l’épaisseur du trait. Ces deux paramètres peuvent d’ailleurs être ajustés pour obtenir différentes fontes de caractères(ensemble des glyphes, d’une police de caractères, de même style, de même corps et de même graisse) : En typographie, le corps est la taille d'une fonte de caractères, mesurée en points typographiques : un texte en corps 10 est un texte composé dans une police dont le corps est de dix points. En typographie traditionnelle, le corps est la hauteur de la pièce métallique sur laquelle apparaît en relief la forme du glyphe représentant le caractère imprimé. C’est donc l’addition de la hauteur d’x, des ascendantes, des descendantes (autrement dit la hauteur maximale occupée par le dessin de tous les caractères, y compris avec signes diacritiques), à laquelle s’ajoutent les talus de tête et de pied. En informatique, le caractère métallique n’existe plus et c’est la hauteur du caractère seule qui est prise en compte. Le corps est identique quelles que soient la fonte et la lettre représentée. La hauteur d’œil, c'est-à-dire la hauteur du glyphe lui-même, est une fraction plus ou moins importante du corps selon la police et le caractère, de même que la hauteur d’x qui indique la hauteur des bas de casse sans ascendantes ni descendantes. Historiquement, les fontes étaient classées par tailles avec des dénominations conventionnelles, mais pas de mesures fixées : ainsi deux fontes différentes portant la même appellation n’avaient-elles pas nécessairement la même hauteur de corps. C’est au XVIIe siècle qu’on commence à percevoir la nécessité d’une uniformisation des unités, d’où la création du point typographique qui connaît diverses variantes jusqu’à l’adoption du point Didot. Le crénage ou réglage de l'approche (kerning en anglais), est l'ajustement de l'espace entre les lettres d'une police de caractères à chasse variable. Dans une police bien crénée, l'espace optique entre deux lettres est identique, quelle que soit la paire de lettres considérée. Dans une fonte de caractère créée dans les règles de l'art, le crénage est fait manuellement par le fondeur pour toutes les paires de caractères une à une. Dans le cas contraire, les logiciels de gestion de fonte peuvent le faire automatiquement, mais cela donne un moins bon résultat. Les paires de caractères doivent être testées et réglées dans les deux combinaisons possibles (par exemple, « ab » et « ba »), l'espace à droite et à gauche de chaque caractère étant souvent différente en fonction de sa forme. Enfin, certaines lettres peuvent se toucher comme les doubles t, double f ou fi (tt, ff, fi) : ce sont les ligatures esthétiques. Dans le domaine de la fonderie typographique, le crénage est le débord d'une partie imprimable du caractère (l'œil) de son support (le corps). Ce peut être le débord de l'accent d'une capitale vers le haut ou d'une proéminence latérale (typiquement, la boucle du « f » ou du « j ») sur un caractère voisin sur lequel il s'encastre. Le crénage vient s’appuyer sur le talus du caractère voisin (talus de pied du caractère supérieur pour un accent, par exemple, s’il n’y a pas d’interligne). Cela peut conduire à des conflits et des cassures lors de combinaison avec des lettres hautes (ff, fi, fl, ffi, ffl) d'où la création de caractères spécifiques appelés ligatures, combinant ces lettres fondues d'un seul bloc. Les lettres crénées étaient difficiles à fabriquer, donc chères, et fragiles : le crénage pouvait se casser ou se déformer lors du serrage de la composition. Cela explique en partie la réticence de beaucoup d’imprimeurs à utiliser des capitales accentuées. La chasse, ou avance, est, en typographie, la largeur du glyphe (dessin) d’un caractère, augmentée de ses approches (les petites espaces qui le séparent du caractère précédent et du caractère suivant). Les variantes les plus courantes de chasse sont condensé (étroite), régulier (intermédiaire), étendu(large). En plus de ces valeurs, on trouve aussi la chasse fixe, ou monochasse, ou police non proportionnelle. Cette dernière est identique à la pratique du stoïchédon et est d’usage très courant en informatique. Consolas est un exemple de police à chasse fixe. Un caractère étendu ne résulte pas d’une modification d’échelle d’un caractère régulier, mais est bien un caractère à part entière, conçu comme tel. Pour des raisons pratiques, des modifications d’échelle peuvent néanmoins avoir lieu grâce aux logiciels de PAO, mais il convient d’utiliser cette possibilité dans des proportions raisonnables (quelques pourcents). Lors de la conception d’une police, des paramètres importants peuvent contraindre la chasse. Par exemple, dans le cas d’un caractère destiné à la presse quotidienne, il faut pouvoir placer un certain nombre de signes par unité de longueur, ce qui impose une chasse maximale, plutôt étroite. Pour un caractère destiné à des affiches publicitaires, une chasse plutôt large sera plus appropriée, etc. La chasse est un paramètre indépendant de la graisse, cette dernière jouant uniquement sur l’épaisseur du trait. Ces deux paramètres peuvent d’ailleurs être ajustés pour obtenir différentes fontes de caractères(ensemble des glyphes, d’une police de caractères, de même style, de même corps et de même graisse) :En typographie,