Les sciences grecques sont à l’origine de la compréhension du monde et sont les premières à avoir tenté d’y trouver une explication: les philosophes Parménide, Platon, et Aristote avaient admis l’idée d’une Terre sphérique, mais ils la voyaient au centre de l’Univers physique, alors que l’école de Milet se représentait la Terre plate; les pythagoriciens pensent que le Soleil (le feu) est au centre de l’Univers et que la Terre qui n’est qu’une planète comme les autres se meut autour du centre. Aristote, dans le traité Du ciel, (II, XIII, 293 à 18) confirme l’hypothèse de mouvements planétaires circulaires et parfaitement ordonnés. Ératosthène tenta de réaliser des calculs précis, notamment la mesure de la circonférence d’un méridien terrestre; Aristarque de Samos est le premier à envisager un modèle de système planétaire héliocentré. Cette découverte ne fut alors pas suivie, bien qu’elle pût s’admettre d’un point de vue purement mathématique, parce qu’«elle s’opposait à la physique ancienne et impliquait aussi nécessairement un éloignement inimaginable des étoiles fixes par rapport à la Terre (puisque leurs positions relatives restaient inchangées tout au long de sa révolution annuelle)». Aristarque calcule aussi la distance Terre-Lune pour laquelle il trouve une valeur discutée, mais qui se situe en tout état de cause dans un ordre de grandeur acceptable, ainsi qu’une distance Terre-Soleil; Hipparque, au IIe siècle av. J.-C., poursuit ce travail: il recalcule, selon des méthodes nouvelles, la distance Terre-Soleil ainsi que la distance Terre-Lune (pour laquelle il retient la valeur de 67 1⁄3 rayons terrestres, contre 60,2 en réalité), recense environ 850 étoiles, retrouve approximativement la période de précession des équinoxes, qui était déjà connue des Babyloniens. Ptolémée poursuit le travail d’Hipparque. Son Almageste sera la référence astronomique essentielle pendant treize siècles. Le philosophe et poète romain Lucrèce, au premier siècle av. J.-C, affirme dans le De rerum natura que «l’univers existant n’est [...] limité dans aucune de ses dimensions», qu’il n’a «ni limite, ni mesure» et qu’importe «en quelle région de l’univers on se place [...] puisqu’on laisse le tout immense s’étendre également dans tous les sens». Ces connaissances du monde grec perdurèrent et influencèrent les sciences arabes après l’effondrement de l’Empire romain d’Occident. Elles restèrent présentes en Orient (particulièrement, avec des hauts et des bas, à Byzance), même si Cosmas d’Alexandrie tente, sans succès, de restaurer le modèle d’un monde plat. La Renaissance porte à son apogée cette représentation du monde, grâce aux explorations et aux grandes découvertes qui eurent lieu du XIIIe au XVIe siècle, à partir de systèmes géographiques et cosmologiques très élaborés (projection de Mercator). Les sciences grecques sont à l’origine de la compréhension du monde et sont les premières à avoir tenté d’y trouver une explication: les philosophes Parménide, Platon, et Aristote avaient admis l’idée d’une Terre sphérique, mais ils la voyaient au centre de l’Univers physique, alors que l’école de Milet se représentait la Terre plate; les pythagoriciens pensent que le Soleil (le feu) est au centre de l’Univers et que la Terre qui n’est qu’une planète comme les autres se meut autour du centre. Aristote, dans le traité Du ciel, (II, XIII, 293 à 18) confirme l’hypothèse de mouvements planétaires circulaires et parfaitement ordonnés. Ératosthène tenta de réaliser des calculs précis, notamment la mesure de la circonférence d’un méridien terrestre; Aristarque de Samos est le premier à envisager un modèle de système planétaire héliocentré. Cette découverte ne fut alors pas suivie, bien qu’elle pût s’admettre d’un point de vue purement mathématique, parce qu’«elle s’opposait à la physique ancienne et impliquait aussi nécessairement un éloignement inimaginable des étoiles fixes par rapport à la Terre (puisque leurs positions relatives restaient inchangées tout au long de sa révolution annuelle)». Aristarque calcule aussi la distance Terre-Lune pour laquelle il trouve une valeur discutée, mais qui se situe en tout état de cause dans un ordre de grandeur acceptable, ainsi qu’une distance Terre-Soleil; Hipparque, au IIe siècle av. J.-C., poursuit ce travail: il recalcule, selon des méthodes nouvelles, la distance Terre-Soleil ainsi que la distance Terre-Lune (pour laquelle il retient la valeur de 67 1⁄3 rayons terrestres, contre 60,2 en réalité), recense environ 850 étoiles, retrouve approximativement la période de précession des équinoxes, qui était déjà connue des Babyloniens. Ptolémée poursuit le travail d’Hipparque. Son Almageste sera la référence astronomique essentielle pendant treize siècles. Le philosophe et poète romain Lucrèce, au premier siècle av. J.-C, affirme dans le De rerum natura que «l’univers existant n’est [...] limité dans aucune de ses dimensions», qu’il n’a «ni limite, ni mesure» et qu’importe «en quelle région de l’univers on se place [...] puisqu’on laisse le tout immense s’étendre également dans tous les sens». Ces connaissances du monde grec perdurèrent et influencèrent les sciences arabes après l’effondrement de l’Empire romain d’Occident. Elles restèrent présentes en Orient (particulièrement, avec des hauts et des bas, à Byzance), même si Cosmas d’Alexandrie tente, sans succès, de restaurer le modèle d’un monde plat. La Renaissance porte à son apogée cette représentation du monde, grâce aux explorations et aux grandes découvertes qui eurent lieu du XIIIe au XVIe siècle, à partir de systèmes géographiques et cosmologiques très élaborés (projection de Mercator). Les sciences grecques sont à l’origine de la compréhension du monde et sont les premières à avoir tenté d’y trouver une explication: les philosophes Parménide, Platon, et Aristote avaient admis l’idée d’une Terre sphérique, mais ils la voyaient au centre de l’Univers physique, alors que l’école de Milet se représentait la Terre plate; les pythagoriciens pensent que le Soleil (le feu) est au centre de l’Univers et que la Terre qui n’est qu’une planète comme les autres se meut autour du centre. Aristote, dans le traité Du ciel, (II, XIII, 293 à 18) confirme l’hypothèse de mouvements planétaires circulaires et parfaitement ordonnés. Ératosthène tenta de réaliser des calculs précis, notamment la mesure de la circonférence d’un méridien terrestre; Aristarque de Samos est le premier à envisager un modèle de système planétaire héliocentré. Cette découverte ne fut alors pas suivie, bien qu’elle pût s’admettre d’un point de vue purement mathématique, parce qu’«elle s’opposait à la physique ancienne et impliquait aussi nécessairement un éloignement inimaginable des étoiles fixes par rapport à la Terre (puisque leurs positions relatives restaient inchangées tout au long de sa révolution annuelle)». Aristarque calcule aussi la distance Terre-Lune pour laquelle il trouve une valeur discutée, mais qui se situe en tout état de cause dans un ordre de grandeur acceptable, ainsi qu’une distance Terre-Soleil; Hipparque, au IIe siècle av. J.-C., poursuit ce travail: il recalcule, selon des méthodes nouvelles, la distance Terre-Soleil ainsi que la distance Terre-Lune (pour laquelle il retient la valeur de 67 1⁄3 rayons terrestres, contre 60,2 en réalité), recense environ 850 étoiles, retrouve approximativement la période de précession des équinoxes, qui était déjà connue des Babyloniens. Ptolémée poursuit le travail d’Hipparque. Son Almageste sera la référence astronomique essentielle pendant treize siècles. Le philosophe et poète romain Lucrèce, au premier siècle av. J.-C, affirme dans le De rerum natura que «l’univers existant n’est [...] limité dans aucune de ses dimensions», qu’il n’a «ni limite, ni mesure» et qu’importe «en quelle région de l’univers on se place [...] puisqu’on laisse le tout immense s’étendre également dans tous les sens». Ces connaissances du monde grec perdurèrent et influencèrent les sciences arabes après l’effondrement de l’Empire romain d’Occident. Elles restèrent présentes en Orient (particulièrement, avec des hauts et des bas, à Byzance), même si Cosmas d’Alexandrie tente, sans succès, de restaurer le modèle d’un monde plat. La Renaissance porte à son apogée cette représentation du monde, grâce aux explorations et aux grandes découvertes qui eurent lieu du XIIIe au XVIe siècle, à partir de systèmes géographiques et cosmologiques très élaborés (projection de Mercator). Les sciences grecques sont à l’origine de la compréhension du monde et sont les premières à avoir tenté d’y trouver une explication: les philosophes Parménide, Platon, et Aristote avaient admis l’idée d’une Terre sphérique, mais ils la voyaient au centre de l’Univers physique, alors que l’école de Milet se représentait la Terre plate; les pythagoriciens pensent que le Soleil (le feu) est au centre de l’Univers et que la Terre qui n’est qu’une planète comme les autres se meut autour du centre. Aristote, dans le traité Du ciel, (II, XIII, 293 à 18) confirme l’hypothèse de mouvements planétaires circulaires et parfaitement ordonnés. Ératosthène tenta de réaliser des calculs précis, notamment la mesure de la circonférence d’un méridien terrestre; Aristarque de Samos est le premier à envisager un modèle de système planétaire héliocentré. Cette découverte ne fut alors pas suivie, bien qu’elle pût s’admettre d’un point de vue purement mathématique, parce qu’«elle s’opposait à la physique ancienne et impliquait aussi nécessairement un éloignement inimaginable des étoiles fixes par rapport à la Terre (puisque leurs positions relatives restaient inchangées tout au long de sa révolution annuelle)». Aristarque calcule aussi la distance Terre-Lune pour laquelle il trouve une valeur discutée, mais qui se situe en tout état de cause dans un ordre de grandeur acceptable, ainsi qu’une distance Terre-Soleil; Hipparque, au IIe siècle av. J.-C., poursuit ce travail: il recalcule, selon des méthodes nouvelles, la distance Terre-Soleil ainsi que la distance Terre-Lune (pour laquelle il retient la valeur de 67 1⁄3 rayons terrestres, contre 60,2 en réalité), recense environ 850 étoiles, retrouve approximativement la période de précession des équinoxes, qui était déjà connue des Babyloniens. Ptolémée poursuit le travail d’Hipparque. Son Almageste sera la référence astronomique essentielle pendant treize siècles. Le philosophe et poète romain Lucrèce, au premier siècle av. J.-C, affirme dans le De rerum natura que «l’univers existant n’est [...] limité dans aucune de ses dimensions», qu’il n’a «ni limite, ni mesure» et qu’importe «en quelle région de l’univers on se place [...] puisqu’on laisse le tout immense s’étendre également dans tous les sens». Ces connaissances du monde grec perdurèrent et influencèrent les sciences arabes après l’effondrement de l’Empire romain d’Occident. Elles restèrent présentes en Orient (particulièrement, avec des hauts et des bas, à Byzance), même si Cosmas d’Alexandrie tente, sans succès, de restaurer le modèle d’un monde plat. La Renaissance porte à son apogée cette représentation du monde, grâce aux explorations et aux grandes découvertes qui eurent lieu du XIIIe au XVIe siècle, à partir de systèmes géographiques et cosmologiques très élaborés (projection de Mercator).Les sciences